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L'année de l'exégète # 2 - La Marche des femmes (sic)

Cette "Marche" des femmes contre l'investiture du nouveau président américain est à triple titre une abjection : au premier chef, démocratique. En effet, si manifester fait partie des droits fondamentaux des régimes démocratiques, manifester contre le processus démocratique lui-même revient à utiliser la démocratie contre elle-même ; en second lieu, elle est une hypocrisie sans nom. Ces femmes auraient-elles manifesté contre Hillary Clinton et le soutien financier dont celle-ci a bénéficié - fait avéré, il ne s'agit pas d'une « théorie du complot » - de la part de l'Arabie saoudite et du Qatar, deux pays particulièrement connus pour leur respect des droits des femmes ?


Enfin, cela nous amène à la troisième abjection, la pire de toutes, en lien avec la seconde, le recouvrement de cette "marche" par le soutien à l'islamisme, incarné par les femmes voilées qui ont pullulé lors de ces manifestations fascisantes. L'affiche (voir ci-dessous) quasi officielle de la manifestation représentant une femme voilée aux couleurs du drapeau américain étant l'acmé de l'indécence commune de ces femmes. Cette "marche" n'est donc pas seulement une contestation de la démocratie, mais aussi - et c'est là le paradoxe ultime ! - l'une des manifestations d'envergure les plus misogynes de l'histoire récente en Occident.


Ces petites-bourgeoises privilégiées s'amusent à se faire peur pendant que des centaines de millions de femmes de par le monde se font au mieux discriminer, au pire tuer, ou mettre en esclavage, au nom de l'idéologie totalitaire qu'elles soutiennent en arborant ce voile islamique. Non contentes d'arborer ces affiches, certaines sont allées jusqu'à revêtir ce voile pour la manifestation. Un peu comme des Collabos qui se seraient empressés d'arborer une croix gammée nazie pour montrer leur soutien au régime.



L'islamogauchisme triomphant


Se servant de l'individualisme forcené qui sévit dans les sociétés occidentales contemporaines, détachant le symbole de toute historicité, de toute collectivité, donc de toute symbolique précisément, les islamistes ont gagné la partie au sein de la Gauche occidentale, y compris américaine. La femme voilée, incarnation historique et universelle de la misogynie la plus crasse (entre autres choses, car il s'agit aussi d'un signe de ralliement à une idéologie totalitaire et en cela est notre croix gammée nazie contemporaine), devient aux yeux de ces femmes, dont l'indécence le dispute à la bêtise, un signe d'émancipation. Les islamistes ne s'y sont pas trompés, en faisant intervenir lors de discours durant cette "marche" des femmes voilées, défendant non pas les femmes, mais l'islam.


Je remercie le politologue tunisien Salem Ben Ammar de dévoiler politiquement, socialement, ces femmes islamistes :

« Femme musulmane, je ne sais pas si tu es à plaindre ou à blâmer, tu es à la fois complice de tes bourreaux en Occident, et vis une vie de bagnarde en terre musulmane où tu n’existes pas en tant qu’être humain à part entière.

Là où on attend d’elle qu’elle brise les chaînes de son état d’esclave elle en fait un symbole de la liberté, une liberté d’un chien tenu en laisse par son maître.

Sa coreligionnaire d’Orient étouffe sous le poids des traditions sexistes, discriminatoires, inégalitaires, tyranniques et liberticides qui l’ont réduite au rang de rebut de la société, mais au lieu de prendre faits et cause pour elle, la femme musulmane d’Occident la nargue et la snobe en affichant cyniquement les symboles du traitement décadent, infamant et humiliant qui est son lot quotidien depuis 1436 ans.

La femme musulmane d’Occident est à la femme musulmane d’Orient ce que fut la Milice de Laval à la France en 1943-45.

Au nom de sa pseudo liberté elle met tout son zèle pour marquer son allégeance aux tortionnaires de sa coreligionnaire privée des libertés les plus élémentaires. »



L'islamisation de l'Occident va bon train avec la collaboration d'une nouvelle génération de néo-féministes


L'article complet de M. Ben Ammar peut être lu ici:




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