L'année de l'exégète # 1 - La nouvelle Collaboration
Pendant que les islamo-gauchistes et autres collabos à la tête de la France, de ses médias, de ses universités, font leur propagande totalitaire et anti-patriotique (avec aussi leurs relais au sein de la population, qu'il ne faut pas oublier, comme ce salaud, passeur de colons-migrateurs) il existe fort heureusement des femmes et des hommes qui ont décidé de discerner le Bien du Mal, le Vrai du Faux. Ainsi en est-il de l'auteure et essayiste française d'origine iranienne, Chahdortt Djavann, comme toujours percutante - elle ne prend pas de gants - sincère, et brillante. À écouter à partir de la 16e minute, ou lire le verbatim presque complet, ci-dessous, de son intervention. J'aime aussi beaucoup le rappel historique de Dominique Schnapper, grande sociologue du temps où la sociologie était encore une vraie discipline universitaire.
Chahdortt Djavann : « C’est la même méthode qui a été utilisée pour ré-islamiser les « mauvais » musulmans iraniens, qui à l’époque du shah étaient devenus pro-occidentaux, la même méthode est utilisée dans les pays occidentaux pour ré-islamiser la nouvelle génération issue de l’immigration musulmane pour que cette jeunesse-là ne soit pas intégrée dans l’Occident impie. […]

Chahdortt Djavann, romancière et essayiste iranienne exilée à Paris
Hier j’étais dans une émission sur France Inter et on parlait de la place des femmes dans l’islam, dans le milieu musulman, et tout d’un coup un monsieur qui est islamologue (d’ailleurs le meilleur, je le reconnais, il est très bien, il est plus que modéré, il est très éclairé) à un moment donné lorsqu’il était en difficulté – on parlait des violences faites aux femmes – il parle de la beauté de Topkapi, du Taj Mahal, de grandes mosquées… Vous savez, s’il y a un curé face à un journaliste, petit ou grand journaliste, qu’il soit catholique comme monsieur Fillon ou athée, qui est interrogé sur la pédophilie, et que ce curé commence à parler de la beauté de Notre-Dame, des églises à Rome, eh bien le journaliste boufferait le curé cru en direct, mais lorsqu’il s’agit des islamistes, des islamologues, des imams, on fait mine de ne pas comprendre ce qu’il se passe, on est tolérant tout d’un coup. Donc, je trouve que c’est la démission de la pensée ; lorsque l’ignorance se prend pour de la tolérance, la pensée démissionne. […]
D’après les faits, j’analyse pourquoi l’introduction du voile sous toutes ses formes – petit voile, grand voile, coloré, vert (comme hier soir dans l’émission de France Inter [NDLR : émission politique où Manuel Valls était face à une islamiste voilée]), ou la burqa, pourquoi l’introduction du voile dans les pays occidentaux était indispensable, je dis bien indispensable, pour islamiser la jeunesse issue de l’immigration. Sans le voile, le système islamique, l’idéologie islamique ne peut exister, car la fonction du voile, c’est quoi ? Vous savez les femmes, hier soir, disaient « c’est mon choix » ; eh bien une femme très mignonne, très belle, très blonde, les yeux bleus – il y en a en Allemagne – peut venir sur un plateau et dire « la croix gammée, c’est mon choix, c’est mon libre choix, je l’ai choisie, c’est ma liberté de femme » [NDLR : j’adore la voix un peu d’idiote, minaudant, que prend Djavann au moment où elle imite ladite femme ! C’est tellement ça ! :D ] : enfin !, dire qu’une chose est son choix ne dit pas ce que c’est, cette chose, quelle est sa fonction.
Quelle est la fonction du voile, à quoi ça sert le voile ? Je ne donne pas une opinion subjective, j’analyse d’après un millénaire quelle a été la fonction du voile, la portée du voile. Le voile, dans les pays musulmans, appuie la Charia qui fait de la femme le corps impur, le corps tabou, qui fait de la femme un sous-homme. Dans les pays occidentaux, où il y a encore des lois démocratiques et une certaine égalité homme / femme, le voile requiert l’opposition à l’égalité des droits homme / femme. »
Dominique Schnapper : « Ça me rappelle un moment du Rideau de Fer. Seuls les réfugiés de derrière le Rideau de Fer osaient dire la vérité dans les sociétés démocratiques, et les démocrates étaient paralysés, soit par leur collaboration, soit par leur souci des nuances. »
Chahdortt Djavann : « J’ai vu comment l’Iran qui était un pays, non pas démocratique, mais complètement laïque, a basculé dans l’islamisme. J’ai vu la Turquie, qui était beaucoup plus laïque que la France, où les femmes ont acquis le droit de vote bien avant les femmes françaises, comment la Turquie a basculé dans l’islamisme. Lorsque je disais en Turquie à mes amis laïcs : "vous allez avoir un gouvernement islamique", ils disaient "oh tu ne connais rien à la Turquie". »
L'émission de France Culture sur le sujet: https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-12h30/pas-de-prison-pour-aider-les-migrants-nice